Il fut un temps où le cheval de trait brabançon était le plus recherché du monde. Aujourd’hui, le Haras de Diepensteyn souhaite remettre à l’honneur cette race chevaline et se consacre ainsi à son élevage. Le cheval de trait alezan est également représenté sur l’étiquette de la PALM pour souligner l’origine brabançonne de cette bière. La robe ambrée et la crinière blanche du cheval évoquent d’ailleurs les couleurs de la Palm avec son col de mousse blanc.
De la fin du XIXe siècle jusqu’au lendemain de la Première Guerre mondiale, le cheval de trait brabançon constituait le principal produit d’exportation belge. Chaque année, plus de 35 000 chevaux étaient ainsi exportés aux quatre coins du monde. Ils servaient de moteur vivant dans le domaine de l’agriculture, des transports, de l’industrie portuaire, de l’exploitation minière, etc. Le Haras de Diepensteyn souhaite aujourd’hui élever le cheval de trait belge conforme au phénotype et l’utilité de son âge d’or.
Pour ce faire, le haras de Diepensteyn importe de l’étranger des étalons d’origine 100 % belge afin d’accélérer la réalisation de son objectif d’élevage par croisement avec des juments belges. Ces étalons sont également mis à la disposition de tiers. Le haras de Diepensteyn possède en permanence une réserve de 20 à 30 chevaux. Il les sélectionne en fonction de différents critères : pureté des jambes, souplesse morphologique, puissance du dos, obliquité des épaules, col surélevé, volonté de travailler et endurance.
Les chevaux adultes sélectionnés sont élevés et dressés pour l’attelage. En participant aux parades de chevaux de trait Damme-Oostduinkerke en 1993 et Bruxelles-Amsterdam en 1996, ainsi qu’en créant le concours d’attelage « PALM Challenge Cup » (rebaptisé depuis « Power Horse Competition »), Diepensteyn contribue depuis plus de 25 ans à l’avenir de la race chevaline, qui s’impose comme le partenaire idéal dans l’attelage récréatif et de compétition. Grâce à l’action du haras, la Ligue équestre flamande et la Fédération équestre internationale ont reconnu le cheval de trait belge comme « cheval de sport », ce qui lui permet de participer à tous les concours d’attelage officiels de sa catégorie.
